Le coton indien est la source d’inspiration des sacs. Teint et tissé à la main par des artisans d’Inde du Nord organisés en coopérative, KKM,le coton que j’utilise est issu d’un stock d’invendus. Ainsi, il provient de linge de table (serviette, torchon, set de table, nappe…), linge de maison (drap, couvre-lit, fouta…) ou d’écharpe de portage de bébé, dont je détourne la destination.
Des tissus et accessoires de mercerie de seconde main
Soit je chine dans les brocantes/ressourceries, soit je reçois en don des sacs que je découds (très instructif), des tissus et de la mercerie, que j’assemble avec le coton indien. On parle dans ce cas d’upcycling ou de sur-recyclage. En un mot, créer du neuf avec du vieux ! Doublure ou triplure, les tissus, d’épaisseur et de tombé différents, confèrent au coton un rendu et un touché inattendus.
Mentionnée au paragraphe précédent, la triplure constitue la troisième couche de tissu qui est assemblée à chaque pièce extérieure du sac en coton indien, grâce à la surjeteuse, afin que le tissage ne se défasse pas sous la pression de l’utilisation du sac. Pour les triplures, j’utilise principalement des tissus résistants : extérieur ou doublure de sacs défaits, toile de tente, rideau de douche, tissu de store, housse de protection extérieure, le tout de seconde main acheté en ressourcerie/brocante ou objet de dons.
Merci à la piqueuse plate
Machine professionnelle, la piqueuse plate qui ne fait que le point droit permet, grâce à un entraînement du tissu renforcé, de coudre ensemble différentes matières textiles. Ma première formation s’est faite en Inde sur une machine à pédale, difficile à maîtriser dans les premiers temps. Puis, sur ma propre piqueuse plate, électrique cette fois-ci, lors de la préparation du CAP métiers de la mode – vêtement flou.
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